Contact
06 95 17 58 27
gottaclaire.psy@gmail.com

Claire GOTTA - Cabinet de psychothérapie

Psychopraticienne certifiée, Thérapeute

Inceste/Incestuel
Des réponses

en 1 clic !

  • Titre de la diapositive

    Écrivez votre légende ici
    Bouton


Les symptômes évocateurs d'un traumatisme incestueux (inceste et incestuel)


Pour un bon nombre de personnes ayant grandi dans un contexte incestuel, il est plus que fréquent que des symptômes persistants restent sous silence ou soient minimisés avant d'envisager de s'en remettre à des professionnels de la santé, et ce entre autre parce que les ressentis et vécus personnels/individuels n'étaient pas entendus dans leurs familles dysfonctionnelles.  Leurs besoins personnels ont donc été verrouillés, oubliés dans les profondeurs et ont pu se transformer en des pensées automatiques (je ne dois pas me plaindre, je n'ai pas le droit d'avoir mal, je dois m'en sortir seul, je dois être fort-e, etc).


Avant toute chose, il convient donc de se rassurer sur la démarche qui est la vôtre quand vous envisagez de demander l'aide et le support d'un professionnel de la santé, quelque soit son domaine d'activité.

Avoir recours à un soutien extérieur, et surtout prendre soin de sa santé n'est pas symbole de faiblesse ou de victimisation.


Vous trouverez dans cet article une classification non exhaustive mais somme toute assez éclairée, des diverses formes symptomatiques que peut prendre un trauma incestueux (inceste comme incestuel).

Je vous invite à faire également preuve de discernement et de vous assurer que tout ou partie des symptômes évoqués ne relèvent pas d'une problématique physiologique pouvant être traitée de manière médicale !

Le psychologique ne résout pas tout. De même que le médical ne résout pas tout. L'important étant de créer une alliance entre les 2 pour s'assurer les meilleures chances possibles de résolution symptomatique.



Les symptômes psychiques

Cauchemars de répétitions, pensées intrusives, phobies d'impulsion...

  • Pensées et ruminations dévalorisantes, intensives, obsédantes et incontrôlables.
  • Présence de cauchemars qui se répètent, d'insomnies avec peur de l'endormissement.
  • Phobies d'impulsion avec flashs soudains de scénarios dégradants, humiliants, insultants, violents envers soi-même ou les autres.
  • Distorsions cognitives, avec présence fréquente et persistante de la personnalisation et du blâme.
  • Dissimulation à son entourage, par nécessité, par peur du jugement ou par banalisation des dits symptômes.


Les symptômes comportementaux

Conduites dissociantes, raptus suicidaires, auto-mutilations (physiques ou psychologiques)...

  • Mises en situation à fort danger potentiel ou avéré avec impossibilité de réaction d'opposition (consommation d'alcool, de drogues, crises boulimiques, prises de décisions irrationnelles...).
  • Raptus suicidaires sans signes avant coureur de volonté de passage à l'acte.
  • Mutilations corporelles et/ou mentales (besoin irrépressible de se faire du mal)


Les symptômes somatiques

Réactivité sensorielle ou corporelle

  • Activation corporelle de la mémoire traumatique due à un stimulus sensoriel extérieur : une odeur, un bruit, un goût, une douleur (ex odeur de cigarette se rapportant à l'agresseur, bruit de klaxon renvoyant aux passages de voitures dans l'environnement durant l'agression...).
  • Réactivité du corps de manière cyclique et inadaptée (démangeaisons, irritations, échauffements des parties génitales...).


Les symptômes relationnels

Lien d'attachement désorganisé, syndrome du sauveur, recherche de la perfection

  • Difficultés d'attachement relationnel (impossibilité de créer des liens stables, sincères et sécurisants).
  • Problématiques d'appréciation des intentions d'autrui (excès de confiance ou de méfiance).
  • Remise en cause systématique de soi face aux attitudes, comportements, réactions d'autrui.
  • Absence de limites ou éloignement dans les relations aux autres par peur d'être rejeté, abandonné, désaimé, violenté, manipulé.


Les symptômes sexuels

Inhibition sexuelle, troubles de la libido et du désir, sensibilité corporelle, hypersexualité

  • Douleurs lors des rapports pouvant entraîner un vaginisme partiel ou total (entre autre).
  • Enfermement mental dans un "rôle" à tenir, une "dette conjugale sexuelle".
  • Rejet (verbalisé ou non) de certains gestes (sexuels ou non) ou caresses avec sensations d'effroi ou de dégoût incontrôlées.
  • Hyperactivité sexuelle (recherche de partenaires multiples avec mise en danger potentiel, pornographie et/ou masturbation excessive...).


Notez par ailleurs que l'anxiété généralisée ou trouble anxieux peut également trouver son origine dans une problématique de famille incestuelle. Je vous invite à lire l'article portant sur ce sujet pour y trouver des éléments de réponse à vos interrogations.


A lire aussi : Souffrez-vous du complexe du smiley ? Comprendre et reconnaitre le trouble anxieux


Différences entre trauma et traumatisme


La présence de symptômes évoqués précédement peut donc révéler un impensé traumatique persistant. C'est pourquoi il est important de se référer à un professionnel de santé et d'aide psychologique pouvant vous aiguiller.

Je terminerai cet article en rappelant qu'un trauma ne va pas systématiquement de pair avec un traumatisme.

Le trauma représente l'événement, l'agression en tant que tel. Le traumatisme lui s'inscrit dans une notion de temporalité et se réfère à l'image que le psychisme a gardé de cette agression. C'est bien l'image et l'intensité surtout de l'agression qui induisent la mise en place symptomatique.

Gardez bien à l'esprit en revanche que l'impact n'est pas retentissant de la même manière pour tous, mais cela n'enlève en rien la réalité des agressions et situations subies.



Vous pourriez aussi aimer lire...



par Claire Gotta 7 octobre 2024
 Les différents profils de familles incestuelles
par Claire Gotta 2 avril 2024
Une relation incestuelle peut-elle devenir une relation saine ?
par Claire Gotta 26 septembre 2023
Les dangers du climat incestuel
par Claire Gotta 19 septembre 2023
L'inceste commis par des mineurs, l'autre tabou
par Claire Gotta 2 février 2023
La relation incestuelle avec un parent pervers narcissique 
par Claire Gotta 20 janvier 2023
Amnésie traumatique et théorie des faux souvenirs. Peut on s'inventer des souvenirs traumatiques ?
par Claire Gotta 22 novembre 2022
Le cerveau humain étant bien fait, nous vivons tous des formes de dissociations légères à modérées au cour de notre vie, que l'on pourrait même alors qualifier de détachement émotionnel instinctif sans que cela n'affecte le quotidien. La dissociation émotionnelle dite commune diffère de la dissociation émotionnelle traumatique par 2 points caractéristiques : - la durabilité des effets dissociants : on parle alors bien de troubles dissociatifs car impactants considérablement et au long cour la vie d'un individu - l 'intensité émotionnelle causant la dissociation : on parle bien d'impacts émotionnels traumatiques à fort danger de mort psychique induisants donc une scission du corps, de l'esprit et de l'émotion.
par Claire Gotta 17 octobre 2022
Aliénation parentale incestuelle et culpabilité inversée
par Claire Gotta 22 juillet 2022
Comprendre et reconnaitre le TDE (trouble dissociatif émotionnel)
par Claire Gotta 4 juillet 2022
N'est-ce pas risqué d'aller "déterrer" le passé ?
Suite
Share by: